Doucement, Maxime inséra sa clé dans la serrure pour déverrouiller la porte de son appartement. Des bruits de pas de l'autre côté lui indiquèrent qu'il était attendu depuis un moment déjà. Tranquillement, il remit les clés dans ses poches et ouvrit la porte pour entrer. Assise juste devant l'ouverture, se trouvait Athéna qui était heureuse de le voir, comme toujours. Maxime ne connaissait pas d'autre être que le chien qui était toujours content de votre retour. C'était décidément le meilleur compagnon qu'on pouvait rêver. Enfin, une fois qu'il avait terminé la phase " je mange tout, je détruis tout, je fais mes besoins sur le plancher et etc...". Avec douceur, il dépose ses trucs sur la table qui était juste devant lui. L'entrée se faisait dans la cuisine. À droite, le comptoir et le plan de travail faisant le U du fond de la pièce. Une table et 4 chaises se trouvaient au milieu de la pièce. Devant la porte d'entrée, sur le mur opposé, se trouvait une autre porte. À gauche, c'était le salon.
Après quelques caresses sur la tête d'Athéna, il traversa la cuisine pour se rendre dans la pièce accessible par la porte lui faisant face. À l'intérieur, Maxime avait aménagé la chambre en bureau. Une fois dans l'embrasure de la porte, une bibliothèque se situait à droite qui longeait le mur commun avec la cuisine; bibliothèque contenant les livres qu'il avait lus et qu'il lisait tranquillement. On y trouvait aussi tout ses livres d'écoles qu'il avait conservés. Sur le mur de droite se trouvaient son bureau et son ordinateur. Sur le mur en face de la porte, il y avait la cage et les bols d'Athéna. Le mur de gauche accueillait quant à lui un classeur et un garde-robe pour y ranger le bric-à-brac encombrant. Après avoir allumé son ordinateur et pris ses courriels, Maxime retourna à l'entrée, saisit la laisse qui reposait sur son support et la passa au collier d'Athéna pour la sortir.
À l'extérieur, il y avait un peu de terrain avec de la verdure, quoique le sable pourrait lui valoir aussi le qualificatif de désert. Tenant son bout de laisse, Maxime laisse Athéna fouiller le sol du museau, jusqu'à ce qu'elle juge avoir trouver l'endroit idéal pour y vider sa vessie. Une fois l'opération terminée, il retourna vers la porte. " Athéna, maison. " Maxime ouvrit la porte pour entrer dans l'immeuble et Athéna s'y engouffra sans demander son reste. Descente des escaliers, porte à droite et nous voilà de retour dans le logement. Après avoir fermé la porte, Maxime attendit quelques secondes que la chienne s’assoit et lui retira sa laisse pour lui donner la permission de reprendre sa liberté dans le logement. Une fois la laisse de nouveau sur son support, le jeune homme marcha vers le salon. Entre le salon et la cuisine, un couloir s'étirant vers le fond du logement donnait accès à la salle de bain à droite et la chambre à gauche. Maxime entra dans sa chambre et retira son chandail qu'il envoya sur le lit. Un lit, une commode et une table de chevet résumaient le mobilier de la pièce. Un garde-robe contenait aussi une partie des vêtements du jeune homme.
Sans s'attarder davantage, il ressortit de la chambre pour se rendre au salon. Sur le mur commun avec la cuisine, lui faisant maintenant face considérant qu'il sortait de la chambre, il y avait un sofa. Sur le mur opposé, face au sofa, se trouvait un meuble bien banal avec une télévision. Quelques films et jeux vidéo s'y trouvaient. On pouvait aussi y voir des maquettes et casse-têtes en 3 dimensions de châteaux et autres monuments réputés. Dans un autre meuble placé dans le coin du salon se trouvaient quelques jeux de société. Pas parce qu'on est policier qu'on ne peut pas avoir de passe-temps pour se divertir. Du reste, quelques jouets d'Athéna traînaient ici ou là, un os de cuir entamé attendait patiemment parfois dans le salon, parfois dans le bureau. Avec soulagement, Maxime s'assit sur le sofa et s'y allongea à son aise. Un bruit tout près de lui indiqua qu'Athéna venait de se coucher au pied du divan. Lentement, Maxime passa sa main sur la tête de sa compagne de logement et ferma les yeux. Il allait commencer le service dans quelques jours... la pensée lui donnait des frissons d'adrénaline, d'excitation, mais aussi de crainte et d'appréhension.
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