Haven Field
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 Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6]

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Lena Sanders

Lena Sanders

Bad Cop, no just Crazy

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Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6] Empty
MessageSujet: Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6]    Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6] EmptyVen 29 Avr - 17:16

Alors on fait mumuse avec une pute à ce que je vois, Jared? Disais-je en croisant les bras.

Tout le monde sait que tu t'envoies en l'air avec Warren...

Non pas encore mais c'est mon but et après ça sera toi! Lançais-je en m'asseyant à côté de lui un sourire de gamine. Bon alors cette pute...

Elle travaille pour moi, tu sais avec l'histoire de groupe de dealers, il fallait s'infiltrer, 'fin bon elle m'a aidé à arrêter Penster, c'est le principale.

T'as perdu combien dans cette histoire?

Ta gueule Lena, disait-il d'un ton las.

Pourquoi tout le monde dit ça ces derniers temps!

Mon visage était rempli d'incompréhension, on échangea un regard puis on se mit à rire. Je ne sais pas pourquoi mais j'enchainais les conneries orales ces jours-ci. Je ne sais pas, j'étais en manque de railleries, de bagarres. Il fallait que je me défoule et je ne trouvais rien d'autre à faire que faire chier mon monde. J'étais pitoyable. En plus de cela, depuis ma descente dans les maisons luxueuses, la psy essayait désespérément de me voir, mais je l'envoyais bouler à chaque fois qu'elle était dans mon champ de vision. Oh, je savais que c'était pour mon bien, mais je n'avais rien à dire sur ce qui c'était passé cette nuit. J'ai failli mourir, et je remercie silencieusement le ciel que Warren ait insisté pour que je porte ce gilet pare balle. J'avais quelques côtes fêlées, des bleus extraordinaires douloureux mais je supportais le tout avec quelques calmants. Le doc' m'avait dit que je devais me reposer et il m'avait prescrit quelques jours de repos. J'ai passé tout mon temps sous le capot d'une Dodge Challenger de 70. J'aidais Matt sur ce coup surtout pour m'occuper. Je devais être hyperactive. Je n'allais pas rester enfermer chez moi tout ce temps! Alors oui, j'étais heureuse de reprendre le boulot après deux semaines de congés, où je m'emmerdais royalement …

Harris m'avait coincée sur ma tenue, disant que je me prenais pour ce que je n'étais pas. Je n'étais qu'une flic et rien d'autre. Mais j'étais plus que ces flics qui faisaient la circulation, qui balisaient les lieux. Non, j'étais sur le terrain et j'enquêtais. Dès mon premier jour, je mettais montrée totalement différente des autres, alors je ne voyais pas pourquoi il fallait que je porte ce … cet instrument de la mort. Car oui, à mes yeux, le port de la tenue voulait dire « Hey, salut jeune racailleux dangereux avec une arme à la main, je suis un flic, tu veux me tirer dessus? J'ai oublié mon gilet! Ahaha!  »


Écoutes, j'en ai pas besoin, quand est- ce que j'aurai mon ''augmentation'', hein? Laisses moi la possibilité de te montrer que je suis apte à enquêter!

Mais non, il te va bien, allez...

Laisses moi une chance!

J'y réfléchirai...

Non Harris, je refuse d'être de la viande que tu jettes dans les rues! Hein, c'est toi qui l'a dit par rapport au port du gilet. Puis, tu te rappelles bien que je fais partie du petit lot de flic qui ont signé pour être en civil? Faut pas déconner! C'est pas parce que le reste est mort que je dois porter la tenue!

Raison de plus, ce qui sont en tenue sont encore en vie!

Rêve Harris! J'ai envie de vivre encore quelques années de plus!

Tu pourrais prendre pour insubordination, tu le sais j'espère? (j'acquiesçais sans pour autant me calmer, j'étais prête à donner mon arme, mon insigne et compagnie comme punition) J'ai bien envie de t'enlever ton insigne et ton salaire des deux prochains mois seulement on est en manque de flic. Enfin d'inspecteur.

Ash et Warren sont en partis là pour ça. Ash va revenir de toute manière, il ne pourra pas vivre le deuil de sa femme éternellement.

Je vis sur son visage que quelque chose n'allait pas. Ash? Non ...

J'allais l'annoncer tout à l'heure. Ash prend une retraite forcée. Il s'est acheté ces dernières années et arrête le boulot. Il a envie de se consacrer à ses premières passions. Bon, je te passe une enquête car tous les autres sont sur des enquêtes et tu es l'une des rares à avoir travailler comme eux. (Il attendit une phrase sarcastique venant de ma part, mais pour une fois, je restais bien assise sur ma chaise)Y'a une maison au bord de la réserve naturelle à la frontière de Youngstown. Une famille est morte, le fils est porté disparu. C'est la famille Holmes. Va faire voir, je te file l'adresse exact..

Je joue ma place de flic c'est ça? Je passerai …

Dehors! Je réfléchirai!

J'attrapai le papier sur lequel il avait mis l'adresse, la rage de vaincre en moi. Je bondissais le sourire aux lèvres. J'allais directement vers mon bureau, j'attrapais ma veste de motard, ainsi que mon gilet pare balle. Je me dirigeais vers ma Simone qui dormait à sa place. Je grimpais sur elle et filait vers le lieu du meurtre. J'avais perdu du temps à discuter avec Harris, donc je fonçais comme à mon habitude. Je mis du temps pour travers Waco, Bootwown, Tallallah Chii, Dispaly mais en connaissant les rues qu'il fallait emprunter pour éviter les embouteillages constant de la ville, c'était un poil plus rapide. Il y avait le métro mais il servait à quoi? On dirait que les gens avaient peur de rester terrer en dessous. Après tout, un tremblement de terre pouvait arriver à tout moment...

Arrivant sur le lieu, je vis que les flics avaient déjà balisé le lieu du crime. Je montrai mon insigne pour passer même si tous me connaissait. La maison était une sorte de chalet, une seconde maison certainement. Il fallait monter quelques marches pour pouvoir entrer dans la maison. Sur la droite, il y avait un escalier pour aller dans une cave. Enfin je me doutais que cela menait à une cave. La porte d'entrée était grande ouverte, et je voyais déjà un cadavre en face de moi, à moins deux trois mètres. On était en train de prendre des photos pour pouvoir enlever les cadavres. Tout était prêt, ils attendaient seulement de finir de prendre un maximum de photos.


Sanders, je viens d'avoir Harris, tu prends l'enquête alors? (Je hochai de la tête puis il me tendit des gants) Bien, voilà ce qu'on a, quatre cadavres. Les deux parents, la fille et le nourrisson. Meurtres par balles, le nourrisson a été noyé dans la baignoire. Le fils est absent.

Tu penses que c'est le fils qui a commis tout ça?

On ne peut pas se fier aux empruntes, ils vivaient aussi. On pense que oui, pour l'instant, il est présumé comme le meurtrier. Ça on te laisse enquêter. On récupère tout et on te fait un rapport.

Je lui disais que c'était parfait. Il m'avait expliqué tout cela en même temps qu'on était rentré dans la maison et qu'on avait fait le tour de la scène de crime. Je m'approchais de l'épouse Holmes qui avait reçu une balle en plein cœur. Je regardai s'il n'y avait pas d'autres traces de balle mais c'était net. Il ne l'avait pas loupé. Je fis la même chose pour le père et la fille. Le père avait une balle dans le genou et puis dans la tête. Seulement le meurtrier avait tiré dans la nuque. Des traces de sang montrait qu'il avait certainement essayé de s'approcher de sa fille. Tandis qu'elle était couchée sur le ventre. Tout indiquait qu'on lui avait tiré une balle dans le dos. Jolies tirs. Je restai impassible face à cette scène, mais j'avais tout de même un pincement au coeur en voyant cela. Cela faisait partie du métier mais je n'étais pas inhumaine non plus. J'allais dans la salle de bain, là où il ou elle avait noyé le bébé. Comment pouvait-il avoir fait cela? Si c'était le fils, il était monstrueux! Mais je ne savais encore rien, donc pas de précipitation. Le nourrisson qui avait moins d'un an avait été sortie de l'eau. Je regardai autour de moi, je traversais les pièces une à une, en observant tout autour de moi. Je pus même voir des photos. J'avais enfilé des gants en rentrant donc je pouvais toucher les objets. Je pris une photo où l'on voyait toute la famille réunit. Le fils était grand, blond aux cheveux long, un regard … intense. Il avait quelque chose, je le pressentais et tout portait à croire qu'il avait tué sa famille. J'appelais le poste pour demander l'adresse de la maison des Holmes, afin d'avoir des informations sur cette famille. Savoir leur antécédents, connaître s'ils avaient des problèmes quelconque. J'allais passer du temps dans cette maison. La secrétaire allait faire les recherches, elle m'appelait dès qu'elle l'avait. Je regardais un peu partout, je trouvais des clés qui devaient certainement être celle de la maison principale.

Les Holmes semblaient être une famille riche. Je ne trouvais pas de permis de conduire, ni de pièces d'identités. Je regardai les autres récupérer les corps. J'analysais la scène, comment le meurtrier avait procédé. Je pensais d'abord à la femme, car elle était le plus proche de la porte d'entrée, s'il avait commencé par la. Puis la petite fille qui était avec elle. Elle court dans le couloir en hurlant. Second tir. Le père sort, j'imagine de la salle de bain car tout avait été préparé pour le bain du nourrisson. Le père voit sa fille. Tir dans le genou. Il ne se laisse pas faire, il avance vers sa fille et là, bim … tir dans la nuque. Dernier mort. Le petit. Je reçois l'appel de la secrétaire qui me donne leur adresse. Je laisse le scène en plan. Je ne voyais rien de plus. Je sortais et je regardais autour de moi. La voiture de la famille avait disparu, seulement il y avait d'autres traces. Des amis? Deux jours avant, il avait plus et cela avait ancré le pneu dans la boue. Je demandais à ce que l'on prenne une photo des traces. Peut-être Matthew pourrait me mettre sur la voie.

Je n'avais plus rien à voir là-bas, alors j'allais voir chez eux si je ne trouvais pas quelque chose d'intéressant. Ils vivaient dans une villa en centre ville dans le quartier de Sping. Ils avaient une vue sur la ''mer'', donc il avait un quartier dès plus tranquille. Ils pouvaient voir au loin les quartiers pauvres, alors je ne sais pas c'était quoi le mieux pour eux. Je m'arrêtai à l'entrée, je passai plusieurs clés avant de me rendre compte qu'il y avait un biper qui permettait l'ouverture du portail. Je rentrais à l'intérieur. Je garai Simone devant l'entrée. Je posais mes affaires dessus et j'allais devant la porte d'entrée. Aucun code mais un grosse porte à franchir. Je crus jusqu'à la dernière qu'aucune clé allait m'ouvrir mais la dernière était la bonne. La porte s'ouvrit en silence m'offrant une maison refaite depuis peu. Ça sentait le neuf. J'avais mis des gants avant d'ouvrir la porte, histoire de ne pas laisser d'empreintes. Je fermais la porte, et je pus découvrir l'immense maison. Toujours des photos de la famille, des tableaux qui devaient couter chers. Je faisais un tour de la maison pour regarder s'il y avait quelque chose de suspect. Non, une famille normal. Même le fils n'a rien de bizarre. Pas d'armes, pas de couteau. Rien. Alors je m'intéressais à la paperasse. Je passais environ une semaine à regarder leurs papiers. Je trépignais sur place car je ne trouvais pas grand chose d'intéressant. Des factures importantes, des dépenses et compagnie. Je pouvais voir qu'ils n'étaient pas très dépensier. Ils avaient deux voitures une BMW M5 et une Coccinelle de Volkswagen. Aucune n'avait des pneus aussi gros que les traces que j'avais vu mais bon. Il était sept heures du soir et je tombais enfin sur quelque chose d'intéressant. Une papier de l'hôpital demandant à ce que le fils, Henry Holmes viennent rapidement à l'hôpital psychiatrique d'Haven Field. Alors là! Ça c'était intéressant! Alors je m'intéressais plus particulièrement aux papiers concernant les hôpitaux. Ils ne disaient rien sur la maladie psychique du jeune homme. Je restais septique. Comment une famille pouvait vivre avec un enfant fou? Il aurait fallu l'enfermer! Y'a pas de place pour les tarés. Finalement, je pris la décision de sortir. J'allais vraiment péter un plomb si je rester encore une minute de plus enfermer dedans. Et vu que je devais voir la piste de fils, autant aller se renseigner à l'hôpital. L'hôpital d'Haven Field avait une partie spécialisée pour la psychiatrie, donc il devait avoir un petit nombre de patient. Le reste, j'imaginais, devait être envoyé à l'extérieur de la ville. Je filais en direction de l'hôpital, refermant derrière moi la maison, tout en gardant les clés comme je faisais chaque soir.

Une fois à l'hôpital, j'allais voir directement l'accueil en leur demandant le service psychiatrique. Je leur montrais mon insigne pour éviter la réticence d'une réponse. M'indiquant le chemin, je pus découvrir un endroit chaleureux, loin de tous les autres services et protégé par des codes. J'appuyais sur un interrupteur pour appeler les gens à l'intérieur car une porte me barrait le passage. Une personne arriva, un homme assez âgé, le stéréotype du psy avec sa sacoche en cuir qu'il tenait à la main, les cheveux grisonnant et une longue barbe. Il était habillé normalement, pas de blouse rien.


J'aimerai voir un membre du personnel.

Je suis psy, mais je dois partir...

Ecoutez monsieur, disais-je ne montrant mon insigne. Je suis sûr une affaire de meurtre où l'un de vos patients serait peut-être le coupable. J'aimerai vous prendre quelques minutes.

Il hocha de la tête, l'air inquiet, me faisant entrer dans l'univers des fous. Il m'expliquait qu'il n'y avait pas de fou dangereux, seulement des gens qui avaient des problèmes. Ben tiens, c'est tous des cinglés s'ils sont ici. Je vis des gens assis en train de parler tout en fumant sur un balcon. Ils n'avaient pas de blouse. Le psy me fit comprendre que c'était les membres du personnel. Et il m'expliqua que pour rassurer les patients, ils s'habillaient normalement. Il me fit entrer dans son bureau. Il y avait une tablette avec écrit Robert Anderson, psychiatre.

Voilà, je sais que vous êtes dans le secret professionnel mais je vous demande une aide sur cet enquête. La famille Holmes est morte, leur fils Henry qui me semble-t-il est un de vos patients a disparu. Est-il dans votre service?

Non. Mon dieu, vous pensez que c'est lui le meurtrier? Non ça serait totalement impossible.

Pourquoi est-il là? C'est un fou dangereux, type schizo avec double personnalité?

Monsieur Holmes a ce qu'on appelle une personnalité schizotypique. Il est schizophrène mais pas comme vous l'entendez. Il a des problèmes relationnelles avec des délires paranoïaques. En gros, il a une façon particulière de s'exprimer, il utilise beaucoup, beaucoup de métaphores ce qui rend parfois son discours incompréhensible. Il a des idées qu'on le persécute, qu'un complot existe et qu'il est dedans. Il pense aussi être capable de télépathie … Bref, je vous résume la situation, il est malade mais il est géré. Il a une médication qui calme ses angoisses et ses délires. Je veux vous rassurer dessus, depuis plusieurs mois, les problèmes autour de ses croyances ''bizarres'' ont été réglés.

Je voyais bien qu'il essayait de m'expliquer avec des mots simples car oui, je ne comprenais rien à tout ça. Je mettais tous les fous dans le même sac.

Seulement, il aurait dû venir il y a un peu plus d'une semaine pour avoir de nouveau sa médication.

Il aurait très bien pu l'arrêter.

Non, Mme Holmes est … était hyper protectrice et elle gérait tout. Il avait beau avoir vingt-cinq ans, c'était comme s'il en avait dix. Il n'aurait pas fait de mal à une mouche. Tous les patients qui auraient pu être dangereux pour la société, mais surtout pour leur famille sont transporter dans une autre ville où les moyens sont meilleurs que les nôtres. Nous n'avons que les patients qui sont aptes à être réintroduit. On l'a enfermé pendant un temps, mais avec les médicaments, il est revenu petit à petit dans la société. Tout le temps où il a été ici, il s'est très bien comporté, donc ça m'étonne énormément qu'il soit capable de faire cela.

Je hochai de la tête, perplexe, alors je lui demandai si je pouvais avoir confiance en ces parole. S'il disait qu'il était incapable de ce meurtre, je voulais bien le croire même si je n'effaçais pas la théorie du fils fou. Je discutais un peu plus avec lui, histoire qu'il m'explique un peu mieux ce qu'est cette maladie. Il me donna son numéro de portable, si j'avais la moindre question, le moindre doute. Je le remerciais et je m'en allais.

A présent, je n'avais rien. Par où devais-je chercher? Je ne savais pas. Je rentrais chez moi histoire de décompresser un peu, et je continuerai les recherches demain. Les journées s'enchainèrent. Je partais voir les connaissances de la famille afin de demander s'ils avaient un quelconque soucis. Mais je n'aboutissais à rien. Alors, je décidais me m'intéresser au travail des deux parents. Peut-être aurais-je dû commencer par ça, car le mari avait une société d'informatique assez réputée dans la société de consommation. Et là, en tombant sur les fiches de travail, je trouvais des chiffres exorbitant qui était déplacé vers d'autres sociétés. Ainsi, j'allais interroger des banques afin de voir ce que cela pouvait donner. Ils m'imprimèrent un ensemble de paperasse en m'expliquant ils n'avaient jamais entendu parler de ces sociétés car elles n'étaient pas dans leurs données. J'allais voir les flics qui s'étaient spécialisés dans l'informatique pour qu'ils me trouvent des liens avec l'ensemble des sociétés qui semblaient factices. Elles étaient au nombre de trois. Ils passèrent une demi journée pour m'annoncer qu'elle n'existait pas et que les adresses donnés étaient des entrepôts abandonnés. J'étais sur une bonne voie. Je cherchais les coups de téléphone. J'avais la liste de tous les téléphones et de tous les appels de la famille après mettre mis en lien avec leur opérateur téléphoniques. Et là, je découvrais des choses encore plus intéressantes...

Seulement, il y eu un retournement de situation impromptu. Un appel venait de nous annoncer la découverte d'un corps inerte dans une rue de la zone industrielle de Portridge. D'après le flic qui avait appelé, cela correspond à la disparition qui avait fait la une des journaux. Malheureusement, Harris n'avait pas pu empêcher que l'affaire s'ébruite. Je laissais Harris s'occuper des journalistes car j'allais en frapper un s'il me posait trop de question. Une chose était intéressante, l'adresse correspondait à l'adresse d'une des fausses sociétés: la Rumain Industrie. Je décidais d'aller directement sur place pour voir le lieu de la découverte.

Une fois sur le terrain, je découvris le corps assis par terre, la tête penchée en avant, une arme à la main, représentatif d'un suicide. La police scientifique avait trouvé une lettre dans l'intérieur de sa veste en tissus. Une lettre de suicide où il déclarait ne plus supporter la vie après ce qu'il avait fait sous un excès de colère. L'affaire allait donc être classée. Seulement je restais sceptique. Il était sous médicaments donc je n'acceptais pas l'idée qu'il soit en ''colère''. J'appelais Robert Anderson, le psychiatre pour demander si j'avais raison. Il continuait de dire qu'avec ses médicaments, il ne pouvait pas être en colère, bien au contraire. Je lui demandais aussi s'il avait déjà eu une arme entre les mains. Sa famille possédait une arme mais jamais elle ne lui avait laissé la possibilité d'accès. Elle était sous clé. J'entendais déjà Harris dire que l'affaire était classée et moi qui me mettait à gueuler. Seulement là, il faudra que je sois convaincante. Je laissai la police scientifique prendre un maximum d'information. Moi je n'en avais plus besoin. Le témoin avait raconté chaque minutes de ce qu'il avait fait jusqu'à la découverte du cadavre.

Je retournai au poste, voyant la scène se passait sous mes yeux. Je récupérai que plusieurs agents spécialisés dans leur domaine et moi-même avions constitué. J'allais directement voir Harris pour l'entendre dire:


Je suis l'affaire! On a donc notre coupable, l'affaire est …

Teh teh teh! Non, attends! J'ai la réponse à tout et je suis sûr la bonne voie. Maintenant écoutes moi Harris. Je ne crois pas que cette histoire se termine au fils fou qui tue sa famille dans un excès de colère! C'est de la foutaise. Le ou les meurtriers savaient que les Holmes avait un fils qui avait un problème mental. Le coupable l'a tué en le faisant passer pour un suicide. Je suis allée voir son psy qui m'a assuré avoir stabilisé son patient. Sa mère s'occupait des médicaments. Tu vas me dire, et si elle a oublier? Je te dis: non impossible qu'il y ait une erreur, ou un oubli.

Et s'il y a une erreur … ou un oublie Lena?

Hmm, arrête de me contredire... Okay, c'est possible, tout et possible, on est humain. Seulement je ne veux pas m'arrêter là. Je ne veux pas croire qu'un gars cinglé puisse faire un massacre pareil... Car, et là je vais t'épater! (je jetais sur la table le dossier, l'ouvrant sur un ensemble de photos) Regardes la précision des tirs. Est-ce qu'un fou pareil aurait pu tirer comme ça? Non, les tirs sont propres, c'est un professionnel qui a fait ça. Sa famille n'aurait jamais permis qu'il tienne une arme. En plus le professionnel n'a même pas eu besoin de tirer une balle dans les poumons. Ils pouvaient crier tant qu'ils le voulaient, la maison était trop loin des autres habitations pour que quelqu'un puisse entendre. En plus de ça, il aurait pu utiliser un silencieux... Un fou ne cherche pas à bien tuer, il tirerai là où c'est le plus simple d'atteindre un organe. Ne ferme pas l'affaire. J'imagine qu'il a dû prendre tout son temps, il a dû les faire parler.

Parler? Pourquoi?

Parce qu'il y a une histoire de fric derrière tout ça! J'en suis sûre. Si tu regardes les comptes des Holmes, de grosses sommes d'argents ont été débité sur des comptes d'entreprises factices! Maintenant, il faut savoir qui c'est … tiens regardes (je tournai les pages rapidement tout en parlant). Regardes la régularité des transferts à cette agence là, la Rumain Industrie. Et … franchement c'est jouissif de voir que tout correspond, les appels téléphoniques du mari. Chaque mois, il appelait le jour du transfert ce numéro avec un téléphone particulier. Il n'appelait personne d'autre. Et deux semaines avant leur mort... regarde. Un appel mais pas de transfert …

Il resta silencieux un instant, une main frottant légèrement une barbe naissante.

Qui est-ce ?

J'espérais faire des recherches sur ça. J'y suis presque! J'vais voir à qui appartient le numéro. Dès que j'ai l'adresse, on fait une descente. Si ces des hommes de mains, on arrêtera tout. J'm'en contrefous, je les veux sous les verrous.

Tu prends cette affaire trop à coeur, tu le sais?

Je fais mon boulot et je le fais bien, c'est tout.

Je reprenais le dossier et me dirigeais vers les gars qui s'occupaient de faire des recherches. Une bande de geek qui était enfermé avec leur ordinateur. Les spécialistes de l'informatique... je leur laissais le numéro pour qu'ils me trouvent l'adresse où était le numéro de téléphone et les informations sur son propriétaire.

Ce n'était que le lendemain que j'eus les informations. Je trépignais sur place, je n'avais pas dormi de la nuit car je savais que j'étais proche du but. Le propriétaire s'appelait Stan Lacombe. Un caucasien qui avait la cinquantaine. Ils me donnèrent l'adresse que je donnais immédiatement à Harris afin qu'une patrouille vienne avec moi pour l'arrestation. Une fois l'accord signée et datée, une patrouille se détacha et allait directement à l'adresse qui se situait à Rochester. L'immeuble donnait sur le square. Jolie vue. J'avais pris Simone pour ne pas changer.

La société qui était dans l'immeuble était une société de transport/export. L'immeuble gérait la partie administrative. On savait que les coups de téléphones correspondaient à l'immeuble mais on ne savait pas qui avait ce numéro. J'avançais avec les quatre flics derrière moi. Mes bottes claquaient sur le carrelage. Je me dirigeais vers l'accueil, un sourire aux lèvres, je leur présentais mon insigne et avec la plus grande politesse, je leur demandais à qui appartenait le numéro que j'avais inscrit sur un papier.


Ce sont des informations confidentiels.

L'insigne ne suffit pas? Appelez moi votre directeur...

La secrétaire se mordit les lèvres. Elle m'annonça que c'était le numéro du directeur après une rapide recherche. Gardant toujours mon sourire des plus aimable, je lui demandais de m'indiquer l'étage. Elle baragouinait l'étage qui était le dernier. Bien sûr, les directeurs ont toujours les derniers étages! On prenait l'ascenseur et une fois au dernier étage, nous fûmes accueillis par une autre secrétaire qui nous annonçait qu'il était en réunion et qu'il ne fallait pas le dérangeait. Je la poussai légèrement pour qu'on puisse se frayer un chemin. Je frappais à la porte et entrais sans attendre qu'il me dise d'entrer. J'avais en face de moi un homme debout qui était avec un téléphone portatif, il me regardait surpris. Un grand et gros bonhomme avec une calvitie importante, vêtue d'un costard certainement d'une de ses marques qui valaient cher.

Je vous demande d'éteindre votre téléphone monsieur Lacombe.

Il raccrocha après l'avoir annoncer à ses destinataires.

Vous me dérangez mademoiselle, j'étais en pleine...

Réunion, je sais monsieur Lacombe. Vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre de la famille Holmes. Vous avez le droit de garder le silence. Dans le cas contraire, tout ce que vous direz pourra et sera utilisé contre vous devant un tribunal. Vous avez le droit de consulter un avocat et d’avoir un avocat présent lors de l’interrogatoire. Si vous n’en avez pas les moyens, un avocat vous sera désigné d’office, et il ne vous en coûtera rien. Durant chaque interrogatoire, vous pourrez décider à n’importe quel moment d’exercer ces droits, de ne répondre à aucune question ou de ne faire aucune déposition.

Il resta sans voix à mes paroles, et je pus lui passer les menottes sans difficulté. On le ramena au poste en toute discrétion. Je l'interrogeais lorsque son avocat était présent. Je montrais toutes les preuves qui montrait qu'il était coupable. Malgré ses explications, je pus avoir dans les semaines qui suivirent des témoins qui expliquaient qu'il menaçait la famille Holmes pour une histoire de non respect de contrat et que cela durait depuis plusieurs années. Je n'avais pas arrêter mon enquête une fois Lacombe arrêtait et en cours de jugement. J'avais rapporté les preuves de son inculpation. Les langues se délièrent petit à petit et des petites entreprises annoncèrent les menaces que Lacombe avait fait pour gagner de l'argent sur cela. Et pourtant, cela n'avait en rien à voir avec son entreprise d'import/export. Non, tout l'argent qu'il avait perçu était pour son propre compte. J'eus du mal à trouver toutes ses informations mais l'aide des sociétés qui avaient été malmené fut primordiale. J'assistais à son jugement en restant dans l'ombre. Il finissait par avouer, peut-être aurait-il une peine moins importante s'il se déclarait coupable... Ainsi Lacombe fut condamné à une peine importante. Il finirait sa vie sous les verrous. Le lendemain de son arrestation, les actions de sa société chutèrent et il fallait qu'un nouveau directeur prenne les devant avant que la société ne chute définitivement.

J'eus droit au félicitation d'Harris qui fut enchanté et qui me promettait dans un avenir proche que je deviendrai enquêtrice. Je pouvais enfin me reposer après ces mois d'enquêtes, et je pris quelques jours de vacances. J'en profitais pour aller voir un médecin pour qu'il voit l'état de mes hématomes... tout allait mieux. Beaucoup mieux. Je rentrais chez moi, me posais sur mon canapé, et j'allumais la télévision sur la chaîne des infos. Des meurtres, encore et encore. Une violence inouis, mais pas là où on l'espérait. Les rues étaient calmes à Haven Field, par contre dans les maisons, une tempête se levait …
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Transcender

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MessageSujet: Re: Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6]    Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6] EmptyLun 2 Mai - 17:59

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Les rues sont calmes à Haven Field ... [Mission n°6]

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